Cumuler une indemnité de chômage et l’intérim : possible ?

Travail en intérim et chômage sont deux choses qui peuvent être conciliées, bien que cela ne paraisse pas évident. Heureuse nouvelle pour les personnes sans emploi, il est possible de bénéficier d’allocations d’aide même dans une telle période. Par ailleurs, pour obtenir ce financement octroyé par l’État, le demandeur doit répondre à certains critères, dont le fait d’être un salarié intérimaire. Peut-on donc travailler en intérim quand on est au chômage ?

 

Oui, tout en bénéficiant une indemnisation sous conditions

Une personne qui a perdu son emploi a la possibilité d’occuper un poste en tant qu’intérimaire. Il lui suffit de consulter les annonces comprenant des offres de travail de week-ends ou de soirées. Les occupations d’intérim proposées impliquent la signature d’un CDD. L’un des avantages de travailler en intérim quand on est au chômage est l’accessibilité à une indemnisation, que l’on appelle couramment « indemnité de chômage ». Pour pouvoir en bénéficier, il faut que le demandeur remplisse les conditions suivantes :

  • Se trouver dans la catégorie de la population active, c’est-à-dire être âgé de tout au plus 60 ans ;
  • Ayant exercé une activité professionnelle durant environ 4 mois dans un espace temps de 2 ans et 4 mois. Cette condition s’adresse particulièrement aux personnes âgées de moins de 53 ans. Au-delà de cet âge, le demandeur doit avoir travaillé au cours des trois dernières années.

Outre les limites d’âge, les mouvements dans l’activité comptent aussi dans les conditions d’obtention d’indemnité.

  • Le demandeur a suivi une formation professionnelle à l’issue d’un programme de renforcement de capacité conclu dans un contrat de travail ;
  • Avoir la capacité de travailler en intérim quand on est au chômage. En cas d’invalidité, l’intéressé ne perçoit pas d’allocations au chômage, mais une indemnité d’assurance maladie, à toucher quotidiennement ;
  • S’inscrire en tant que sujet à la recherche d’emploi auprès de Pôle emploi.

Oui, avec le droit au cumul d’allocations grâce à la rémunération

En plus de toucher un salaire, une personne en période de recherche d’un travail peut percevoir des allocations chômage s’il s’inscrit en tant que « demandeur d’emploi » auprès de Pôle emploi. Cet organisme évalue cette aide financière attribuée aux chômeurs selon la fourchette de la rémunération au poste intérimaire. L’allocation est prélevée comme suit :

  • Une déduction à hauteur de 70 % du salaire brut mensuel ;
  • La somme obtenue est divisée par celle de l’allocation versée quotidiennement. Cela définit le nombre de jours pour un versement mensuel.

Afin d’obtenir une somme maximale d’allocation, il est donc conseillé de travailler en intérim quand on est au chômage, et éviter autant que possible de s’absenter. Le principe exige au demandeur une simple reprise d’activité de tout type, et une inscription auprès de Pôle emploi.

 

Oui, avec des possibilités d’éligibilité à l’ADR

Un chômeur peut envisager de reprendre une activité professionnelle tout en obtenant un CDI. Cette option occasionne une éligibilité à l’ADR ou Aide Différentielle au Reclassement. Ce dispositif est adressé à toute personne qui peut travailler en intérim quand on est au chômage, et qui perçoit une rémunération régulière. L’autre condition est de gagner un salaire de 15 % inférieur à celui perçu précédemment, à l’ancien emploi.

 

Cependant, il faut que le concerné remplisse les critères suivants :

  • Être bénéficiaire d’une indemnité octroyée par Pôle emploi durant 1 an, et avoir tout au plus 50 ans ;
  • Être une personne qui jouit d’allocations chômage fournies par Pôle emploi, et être âgé de plus de 50 ans.

L’ADR équivaut à la somme obtenue par le total du salaire journalier, soustrait par la rémunération mensuelle brute à l’issue du nouveau métier.

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